La certification HQE (Haute Qualité Environnementale) est née en 2004 par le biais d’une association du même nom. Le concept vise à établir une liste de critères pour favoriser le développement durable dans la conception ou la rénovation de bâtis.
Regroupant à ce jour 14 critères, les acteurs du BTP, pour obtenir la certification HQE, doivent se tourner vers l’association.
Les critères d’écoconstruction
Lors de la conception ou de la rénovation, la question de l’harmonie du bâtiment avec son environnement direct devient un élément prépondérant. Tout comme le choix des procédés et des produits qui entrent dans le processus. Enfin, un chantier HQE vise à réduire les nuisances qu’il va générer.
Les critères d’écogestion
Dans une démarche de développement durable, les impacts environnementaux courts, moyens et longs termes entrent dans le scoring. Les aspects concernant la gestion de l’énergie et de l’eau seront donc mesurés. Tout comme la partie déchets et entretien de la construction.
Les critères de confort
Pour vivre mieux dans ce nouvel habitat, il s’agit d’améliorer l’hygrothermie (température et taux d’humidité), l’acoustique, le visuel et l’olfactif.
Les critères relatifs à la santé
Afin d’éliminer les polluants dans les bâtiments, il convient de garantir de bonnes conditions sanitaires, une bonne qualité de l’air ainsi que la qualité de l’eau. L’objectif est évidemment de bannir tous les composants nocifs comme le plomb ou l’amiante, notamment dans le cadre des rénovations.
La certification HQE permet d’apporter certaines garanties pour les usagers futurs mais également de stabiliser l’impact environnemental de l’urbanisation. Elle concerne donc les acteurs du BTP mais également les bâtiments, qu’ils soient publics ou privés.
Cela permet également aux professionnels d’adapter leurs processus de construction ou de rénovation ainsi que de se former à de nouvelles techniques et à l’utilisation de nouveaux matériaux, pérennisant ainsi leur activité selon les attentes des futurs propriétaires.